Dimanche 9 juillet, le commandant adjoint de l'unité de lutte antiterroriste, le lieutenant-général Abdel Wahab al Saidi, a hissé le drapeau irakien au-dessus du dernier repaire des terroristes dans la vieille ville de Mossoul, ce qui signifie la complète libération de la rive occidentale du Tigre, a expliqué à Sputnik une source au sein des forces de sécurité irakiennes.
Un autre interlocuteur de l'agence, le chef de la police fédérale irakienne Raid Jaudat a indiqué que le total des terroristes tués depuis le lancement de l'opération de libération de Mossoul s'élevait à 2.044 personnes, dont 58 snipers.
«Par ailleurs, 85 voitures, y compris 20 véhicules piégés, et 24 motos ont été détruites. En outre, cinq tours de liaison et huit tunnels souterrains ont été anéantis», a précisé le général.
Le 8 juillet, lors de l'opération de déminage des quartiers libérés de Mossoul, la police fédérale irakienne a débarrassé de tout explosif huit immeubles d'habitation, détruit 71 ceintures-kamikazes et désamorcé 252 bombes.
«185 lance-roquettes ont été découverts», a ajouté M.Jaudat.
L'offensive de l'armée irakienne visant à éliminer les djihadistes de Daech de la province de Ninive et de sa capitale, Mossoul, a été lancée en octobre 2016. Les troupes gouvernementales sont appuyées par des milices populaires et l'aviation de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Le 18 juin 2017, l'armée irakienne a lancé l'assaut sur la vieille ville de Mossoul, qui était contrôlée par les djihadistes de Daech. Située sur la rive occidentale du Tigre, qui coupe la cité en deux, la vieille ville, qui était le dernier bastion du groupe terroriste à Mossoul, est un dédale de petites rues densément peuplées. L'avancée des blindés y était impossible et l'usage d'armes lourdes risquait de mettre en péril la population civile.