Karolina Palucka, représentante de l'Institut de Baylor à Dallas, aux États-Unis, a partagé une nouvelle découverte scientifique, publié sur le site officiel de Science Immunology.
«Nous avons trouvé qu'il y a un sous-type spécial de cellules dendritiques, qui laisse les virus pénétrer très facilement et qui produisent activement des fragments de particules virales. Un autre type de cellules dendritiques saisissent ces fragments et les utilisent pour apprendre aux cellules T à lutter contre ce virus. Une telle «division du travail» explique le fonctionnement de l'immunité et la raison pour laquelle les vaccins nous protègent contre les infections», a-t-elle expliqué.
Leur travail consiste à être «ingérées» et à examiner les particules virales afin de transférer par la suite les informations cruciales aux cellules T pour la sécrétion d'anticorps. Selon Mme Palucka, le mystère était de savoir pourquoi les cellules dendritiques ne se détruisent ni ne s'infectent pas.
Au moins un virus, le VIH, peut pénétrer dans les cellules dendritiques et en bénéficier pour «voyager» dans d'autres parties du système immunitaire. Ainsi, les spécialistes recherchent aujourd'hui le fonctionnement de ces cellules et étudient la façon de les gérer.
Ces dernières ne résistent pas à l'infection et contribuent à la reproduction du virus à l'intérieur. Au bout d'un certain temps elles meurent et se divisent en laissant à la fois les virus intacts et altérés.
Ces fragments de membranes virales et de protéines du second type captent les cellules dendritiques du second type, qui les analysent et transmettent les informations aux cellules T, qui à leur tour produisent des anticorps et forcent tout le système immunitaire à attaquer le VIH ou la grippe.