Angela Merkel a indiqué qu'elle visait à «représenter les intérêts de Berlin et de l'Europe lors du sommet du G20» et à «trouver des compromis».
Selon la Chancelière, l'Allemagne et l'Europe ont leurs propres positions sur plusieurs questions, y compris sur la crise ukrainienne.
Mme la Chancelière a également ajouté qu'elle se voyait non pas en intermédiaire, mais en tant que contributrice à la résolution des problèmes, où le format Normandie pourrait servir d'exemple.
Vendredi 7 juillet, en marge du sommet du G20 à Hambourg, le Président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump se rencontreront pour la première fois en tête-à-tête. Cet entretien est attendu depuis longtemps à Moscou comme à Washington.
Les pourparlers autour de cet entretien bilatéral ont duré longtemps: depuis son investiture en janvier, Trump a déjà rencontré plusieurs chefs d'État mais ce sera sa première rencontre avec le dirigeant russe. Ce décalage est dû en grande partie à la pression de l'establishment américain antirusse qui accuse Moscou d'ingérence dans les élections américaines, et dont le président Trump devra tenir compte.