«Cette nouvelle manœuvre nord-coréenne est le plus grand défi de politique étrangère lancé à l'administration du président américain Donald Trump et augmente le coût potentiel des actions militaires contre Pyongyang», rapporte le Wall Street Journal.
Mais les avis sont partagés à ce sujet. Markus Schiller, spécialiste des missiles à l'agence allemande ST Analytics, pense que la Corée du Nord a encore besoin de plusieurs années de développement. «Leur travail ne fait que commencer», affirme l'expert.
Selon l'agence de presse Reuters, les USA pourraient notamment réagir en faisant pression sur la Corée du Nord par une extension des sanctions, ce qui nécessiterait toutefois le soutien de la Chine tant exigé par Trump. Des opérations secrètes sont également envisageables.
Des options diplomatiques, déjà pointées par la Russie et la Chine, sont également envisageables. Moscou et Pékin ont notamment appelé Pyongyang à décréter de son propre gré un moratoire sur les essais de missiles balistiques et nucléaires, tout en exhortant les USA et la Corée du Sud à s'abstenir d'exercices militaires communs.
Le ministre sud-coréen de la Défense Han Min-koo a précisé devant le parlement national que les militaires sud-coréens n'avaient pas de preuves du retour du missile dans l'atmosphère, rapporte l'agence de presse Yonhap. En d'autres termes, en conditions réelles ce missile n'aurait pas été capable de toucher des cibles au sol.
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