Selon Reuters, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a déclaré que le test réussi du missile, effectué mardi, élargissait les capacités du pays en matière d'armements stratégiques, comprenant des bombes atomiques et à hydrogène, ainsi que des missiles intercontinentaux.
Kim Jong-un a ajouté que Pyongyang ne négocierait pas avec les États-Unis tant que Washington n'aura pas abandonné sa politique hostile envers la Corée du Nord.
Bloomberg a communiqué se référant à l'agence officielle KCNA que le dirigeant nord-coréen avait déclaré que son pays développait un missile balistique intercontinental capable de «frapper les États-Unis en 2017».
Le ministère russe de la Défense a cependant communiqué mardi que le missile nord-coréen n'avait atteint qu'une altitude de 535 km et n'avait volé que sur 510 km. Selon la conclusion du ministère, il s'agit d'un missile à moyenne portée.
Plus tard mardi, les États-Unis ont convoqué une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu consacrée à la situation en Corée du Nord.