L'un des principaux dossiers des négociations sur le règlement de la situation en Syrie, à Astana, progresse: une source informée au sein de l'une des délégations évoque pour Sputnik la mise en place par les pays garants (Russie, Iran, Turquie) des zones de désescalade en Syrie:
«Nous allons sans doute d'abord appliquer le contrôle pour les trois mois à venir et puis nous allons éventuellement le prolonger. Si la paix s'installe sur le territoire syrien, nous allons échanger des détachements des pays garants par ceux qui appartiennent aux autorités syriennes et à l'opposition. Ceci dans le cas où l'on arrivera à tous les asseoir à la table des négociations», a confié l'interlocuteur de Sputnik.
Une cinquième session de pourparlers sur la situation en Syrie s'est ouverte ce mardi à Astana, sous l'égide de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, pour étudier la possibilité de la mise en place de «zones de désescalade». A la veille de l'ouverture de cette nouvelle session, l'armée syrienne a annoncé lundi une trêve unilatérale du 2 au 6 juillet dans les provinces de Deraa, Qouneitra et Soueida dans le Sud,
Quatre rounds de négociations sur le règlement de la situation en Syrie ont déjà eu lieu à Astana, 23-24 janvier, 15-16 février, 14-15 mars et 3-4 mai. Ils ont notamment permis d'adopter un texte sur la mise en place d'un groupe opérationnel conjoint chargé de contrôler le respect du cessez-le-feu en Syrie. Les pays garants ont également signé un mémorandum sur la création de zones de désescalade en Syrie en vue de mettre fin aux violences, de préserver l'intégrité territoriale de la Syrie et de régler le conflit par des moyens politiques.