Ainsi, les températures estivales maximales ont augmenté, les pluies et les orages sont devenus plus intenses et les périodes de canicule s'allongent.
Les études préliminaires avec l'usage de simulateurs climatiques ont révélé que pour les régions sensibles aux conditions climatiques extrêmes (longues sécheresses, averses intenses), la différence entre une augmentation de 1,5 et de 2 degrés avait une grande importance. Cependant, ces simulations admettent une certaine incertitude car différents paramètres peuvent varier — par exemple ceux qui concernent la circulation globale de l'océan. C'est pourquoi les chercheurs ont consulté les observations météorologiques antérieures pour déterminer les conséquences possibles d'une hausse de la température de 0,5°C au cours des XXe et XXIe siècles.
Les spécialistes ont voulu savoir comment avaient changé les indicateurs de risque des conditions climatiques pour la période examinée, y compris les températures estivales maximales, l'intensité des précipitations et la durée des sécheresses. D'après les données de Goddard's Global Surface Temperature Analysis (GISTEMP), le fait que la météo est devenue plus extrême résulte de la hausse des températures de presque 0,5 degré. Selon une autre étude, les averses et la canicule sont provoquées par un réchauffement encore moindre, ce qui est évidemment pire pour l'humanité.
Les chercheurs pensent que les résultats obtenus pourront être utilisés pour évaluer les conséquences minimales provoquées par une hausse moyenne des températures sur Terre de 1,5-2 degrés, même si les effets du réchauffement peuvent ne pas être linéaires.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.