Après avoir interrogé des témoins et examiné des échantillons, les experts de la Mission d'établissement des faits (FFM) de l'OIAC ont indiqué qu'«un grand nombre de victimes, dont certaines avaient succombé, avaient été exposées à du gaz sarin ou à une substance similaire au sarin».
Aux Nations unies, l'ambassadrice des États-Unis, Nikki Haley, a réclamé dans la foulée qu'une commission d'enquête établisse dès à présent les responsabilités de cette attaque chimique.
«Maintenant que nous connaissons la vérité irréfutable, nous voulons qu'une commission indépendante confirme avec exactitude qui est responsable de ces attaques brutales afin de pouvoir rendre justice aux victimes», écrit-elle dans un communiqué.
Mardi, le porte-parole de la présidence américaine Sean Spicer avait affirmé que le gouvernement syrien était en train de préparer une nouvelle attaque à l'arme chimique, tout en mettant le Président syrien Bachar el-Assad en garde contre le «prix élevé» que paierait son armée en cas d'attaque sur des civils.
Le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar a rejeté les allégations américaines tout en soulignant que Damas «n'avait jamais eu recours à l'arme chimique et n'envisageait pas de le faire à l'avenir».