«Projet d’attaque chimique» en Syrie: les USA visent aussi la Russie

© AFP 2024 Omar haj kadourA Syrian man collects samples from the site of a suspected toxic gas attack in Khan Sheikhun, in Syria’s northwestern Idlib province, on April 5, 2017.
A Syrian man collects samples from the site of a suspected toxic gas attack in Khan Sheikhun, in Syria’s northwestern Idlib province, on April 5, 2017. - Sputnik Afrique
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Qualifiant de «provocation» les nouvelles accusations lancées par Washington à l’égard de Damas, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a dénoncé leur caractère «dénué de fondement» et assuré que le gouvernent de Damas n’était pas le seul à se retrouver dans le viseur…

Les propos «provocateurs» tenus à Washington, selon lesquels Damas serait en train de préparer une attaque chimique, sont adressés non seulement contre la Syrie, mais aussi contre la Russie, a affirmé ce mercredi la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.

Qualifiant de «dénuées de fondement» les nouvelles accusations lancées par Washington à l'encontre des autorités syriennes, elle a pointé du doigt le fait qu'aucune preuve n'a été fournie pour étayer ces allégations.

«Ces déclarations, que les responsables à Washington ont refusé d'appuyer par quelque fait que ce soit, nous sont connues. Mais nous ignorons à partir de quelles données elles ont été faites», a-t-elle indiqué.

Selon Mme Zakharova, la situation «rappelle une provocation d'envergure, sur plan militaire ainsi qu'informationnel, visant non seulement les autorités syriennes, mais également la Russie».

Брифинг официального представителя МИД России М. Захаровой - Sputnik Afrique
Moscou: une provocation «chimique» se prépare dans deux localités syriennes
Mardi, le porte-parole de la présidence américaine Sean Spicer avait affirmé que le gouvernement syrien était en train de préparer une nouvelle attaque à l'arme chimique, tout en mettant le Président syrien Bachar el-Assad en garde contre le «prix élevé» que paierait son armée en cas d'attaque sur des civils.

Le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar a rejeté les allégations américaines tout en soulignant que Damas «n'avait jamais eu recours à l'arme chimique et n'envisageait pas de le faire à l'avenir».

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