Des dizaines de milliers de citoyens nord-coréens y seraient forcés à travailler dans des conditions avoisinant l'esclavage, lit-on dans un rapport de M.Tillerson publié le 27 juin.
Alors, l'histoire à dormir debout vous tente? Continuons donc de survoler le document officiel: ces «employés» nord-coréens seraient transférés sur le territoire russe dans le cadre d'accords bilatéraux conclus entre Moscou et Pyongyang.
«Le gouvernement russe a soutenu et récemment élargi les accords bilatéraux avec la Corée du Nord qui prévoient le fonctionnement, sur le territoire de la Russie, de camps de travail de la Corée du Nord, et des milliers de travailleurs nord-coréens ont été soumis au travail forcé», stipule le texte.
Qui plus est, Washington dévoile que «plusieurs d'entre eux travaillent 20 heures par jour sans toucher directement leur salaire» dont la majeure partie est confisquée par les autorités nord-coréennes, ce qui permet d'ailleurs à Pyongyang de recevoir ainsi «annuellement des centaines de millions de dollars».
M.Tillerson estime à 20.000 personnes par an le nombre de ces «esclaves» basés en Russie. 30.000 autres Nord-Coréens travailleraient officiellement en Russie mais y seraient en réalité forcés.
Cependant, la Main du Kremlin ne serait pas la seule à participer à cette traite de personnes. Les USA pointent du doigt également d'autres pays comme la Chine, le Nigeria, l'Algérie ainsi que certains pays européens, dont la Pologne. Des Nord-Coréens y travaillent dans l'industrie minière, l'industrie textile, l'exploitation forestière et la construction.
Évidemment, dans le but de mettre un terme à cette situation, les autorités américaines se font dès lors un devoir d'intervenir et d'en faire part au monde entier.