«Si un moyen de frappe avait suivi la trajectoire conformément à la version du "lancement à contre-bord", comme l'affirme la partie néerlandaise, la durée de son vol aurait été d'environ 35 secondes. Ainsi, le localisateur aurait enregistré au moins deux ou trois indices, des signaux-écho de l'objet s'approchant de l'avion», a expliqué le directeur adjoint.
Pourtant, aucun signal dans la zone du trajet du MH17 n'a été enregistré. «Ce qui nous laisse conclure qu'aucun objet ne s'est approché de l'avion dans la direction est, comme entend pourtant le décrire l'enquête officielle», a résumé M. Stortchevoï.
Auparavant, le ministre néerlandais de la Sécurité et de la Justice Stef Blok a affirmé que des objets comme des missiles auraient pu ne pas avoir été détectés par les radars, entendant par-là que l'absence d'un missile sur les radars «ne signifie pas qu'il n'a pas existé».
Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé la partialité de l'enquête qui n'avait pris en compte que les données fournies par l'Ukraine. Les expériences grandeur nature menée par le consortium russe Almaz-Anteï, producteur des missiles sol-air Bouk, démontrent que le Boeing malaisien a été abattu depuis le territoire contrôlé par l'armée ukrainienne.
Comme le Président russe l'a affirmé dans un des entretiens au réalisateur américain Oliver Stone, Washington ne dévoilera jamais les données sur le MH17 si ces informations vont à l'encontre de leur position selon laquelle l'avion s'est écrasé par la faute des insurgés du Donbass.