« Le fait que la partie néerlandaise ait attendu trois mois avant de constater ce problème suscite un embarras. Nous leur avons fourni ces données l'année dernière », a déclaré le vice-chef de l'agence Oleg Stortchevoï.
Selon lui, il s'agit d'une question purement technique qui pouvait être résolue en cas de coopération entre les deux parties.
Il a rappelé que la Russie avait à plusieurs reprises critiqué le fait que les Pays-Bas fassent trainer en longueur l'enquête sur le crash.
« L'allongement de tels délais montre la volonté de la commission hollandaise de tromper délibérément la société civile. Nous avons déclaré notre disposition à coopérer aussi bien avec la commission technique qu'avec le travail de la commission d'enquête », a déclaré le vice-chef de Rosaviatsia.
Auparavant, le journal autrichien Standart avait fait savoir que les spécialistes néerlandais chargés d'enquêter sur le crash ne parvenaient pas à décrypter les données radar présentées par la Russie.
Le Boeing 777 de Malaysia Airlines s'est écrasé le 17 juillet 2014 dans une zone contrôlée par les insurgés de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR). Toutes les 298 personnes se trouvant à bord de l'appareil ont péri dans le crash. Les forces gouvernementales ukrainiennes et les milices populaires de la DNR se rejettent la responsabilité du crash.
En septembre 2016, l'équipe commune d'enquête (JIT) a dévoilé son rapport préliminaire sur les causes de la catastrophe, selon lequel l'avion avait été abattu par un missile antiaérien Bouk 9M38 lancé depuis le territoire se trouvant sous le contrôle des insurgés. Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé des doutes quant à l'impartialité du rapport.
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