Les informations fournies par Moscou dans le cadre de l'enquête sur le crash du Boeing malaisien dans le Donbass sont enregistrées dans un format qui ne correspond pas aux standards internationaux ce qui empêche de les décrypter, a déclaré un représentant du parquet néerlandais cité par le journal autrichien Standart.
Les enquêteurs ont déjà envoyé à Moscou une requête appelant à présenter les informations dans un format plus conventionnel, indiquent les médias néerlandais.
Pour l'ancien vice-commandant de l'armée de l'air russe Nikolaï Antochkine, les récentes déclarations du parquet néerlandais sont « politiquement motivées » et visent à soutenir la ligne antirusse adoptée dès le lancement de l'enquête sur le crash du Boeing en 2014.
« Les Pays-Bas repoussent l'annonce des résultats de l'enquête pour des raisons politiques. On n'a pas besoin de trois ans pour établir les causes d'un crash comme celui ci. En tant que militaire, je peux affirmer que c'est une question de trois mois au maximum », a indiqué le général Antochkine.
En septembre 2016, l'équipe commune d'enquête (JIT) a dévoilé son rapport préliminaire sur les causes de la catastrophe, selon lequel l'avion avait été abattu par un missile antiaérien Bouk 9M38 lancé depuis le territoire se trouvant sous le contrôle des insurgés.
D'autre part, les résultats de trois expériences menées par le consortium Almaz-Anteï, producteur des Bouk, montrent que le missile a été tiré depuis un secteur contrôlé par l'armée ukrainienne.
Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé des doutes quant à l'impartialité du rapport qui ne prenait pas en compte d'« importantes informations » fournies par Moscou.
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