L'Europe trouve un moyen pour contrer «l'influence médiatique russe»: la rendre visible

© AFP 2024 Brendan SmialowskiWashington Post
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Le Washington Post a analysé l'expérience européenne de «lutte contre la désinformation russe, le piratage et le trolling», et a conclu que l'élaboration des méthodes pour faire face à l'ingérence russe avait demandé au contrespionnage, aux législateurs et aux journalistes des pays européens près de dix ans dans certains cas.

Selon les experts européens, le meilleur moyen de lutter contre l'influence russe consiste à rendre cette influence visible et flagrante. Selon le site d'information Newsru.com.

Le journal souligne qu'au moins une quarantaine de représentants officiels et chercheurs ont récemment partagé en interview les résultats des tentatives de faire face à l'influence russe.

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En Europe, des experts britanniques, français, allemands, tchèques, néerlandais, suisses, finlandais, suédois, ukrainiens et lettons participent à la lutte contre cette influence.

En Slovaquie près de 1.400 publicitaires ont accepté de boycotter plusieurs sites mensongers et conspirationnistes désignés par une ONG de recherche.

La Suède a lancé un programme national dans les écoles pour préparer les élèves à reconnaître la propagande russe. Le ministère de la Défense a créé de nouvelles unités pour rechercher et lutter contre les tentatives russes de semer la division au sein de la société suédoise.

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A Bruxelles, le Groupe de travail opérationnel pour les communications stratégiques de l'UE regroupe 14 employés et des centaines de volontaires — des chercheurs, des scientifiques et des journalistes qui ont analysé et publié près de 2.000 exemples d'informations fausses ou déformées en 18 langues compilées dans un rapport hebdomadaire publié depuis deux ans.

Sous la pression de la France et du Royaume-Uni Facebook a supprimé des dizaines de milliers de fausses pages automatisées utilisées pour influencer les électeurs en prévision des élections et a doublé jusqu'à 6.000 le nombre d'observateurs qui pouvaient supprimer des commentaires mensongers incitant à la haine.

Récemment le gouvernement allemand a approuvé un projet de loi pour infliger une amende pouvant s'élever jusqu'à 53 millions de dollars pour les réseaux sociaux ne supprimant pas des commentaires considérés comme des déclarations haineuses.

Les pays européens tentent non seulement d'identifier, mais également de saper les tentatives d'influence russe.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

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