Lawrence Percival et ses collaborateurs ont analysé les niveaux de mercure dans des dépôts de sédiments prélevés au Royaume-Uni, en Autriche, en Argentine, au Groenland, au Canada et au Maroc. Combinées aux mesures de dioxyde de carbone atmosphérique précédemment établies, les résultats de leurs travaux confirment l'hypothèse selon laquelle la célèbre extinction du Jurassique serait liée aux gaz volcaniques.
L'extinction du Jurassique est considérée comme l'un des moments les plus importants de l'histoire de la Terre. Il n'est pas toujours clair de savoir pourquoi un certain nombre d'espèces ont survécu et pas d'autres. Néanmoins, ce même épisode serait à l'origine de l'ultérieure explosion du vivant avant de revenir à la charge près de 145 millions d'années plus tard.