Cette mystérieuse «planète X», qui n'a pas encore été découverte, aurait une masse dix fois supérieure à celle de la terre et serait située à 41 milliards de kilomètres du Soleil.
Les chercheurs n'ont pas encore trouvé de preuves concrètes de l'existence de cette planète, à l'exception d'astéroïdes qui évoluent de façon étrange et de plusieurs planètes naines dans la ceinture de Kuiper (une zone du Système solaire s'étendant au-delà de l'orbite de Neptune).
Il y a près de six mois, les astronomes Kathryn Volk et Renu Malhotra de l'université de l'Arizona ont présenté des calculs sur l'orbite éventuelle de la «planète X», et sont allés jusqu'à supposer qu'il existait même deux planètes de ce type.
En étudiant les plans orbitaux de plusieurs objets de la ceinture de Kuiper, situés à plus de 50 fois la distance entre la Terre et le Soleil, ils ont constaté des anomalies quant à leur inclinaison moyenne. Selon eux, la seule explication valable est qu'une planète d'une masse comprise entre celle de Mars et celle de la Terre, c'est-à-dire la planète 10, est à l'origine de ce phénomène.
Selon ces astronomes, une planète de la masse de Mars perturberait l'orbite des objets situés dans la frange la plus lointaine de la ceinture de Kuiper. Il ne s'agirait pas là de l'hypothétique planète 9, dont l'existence a été supposée par Mike Brown et Konstantin Batygin, mais d'une autre planète, la 10e du système solaire.
Cette planète serait un peu moins massive que la «planète 9» et serait comparable à Mars.
Cependant, tous les astronomes ne partagent pas l'enthousiasme de ces chercheurs. Si de telles planètes existaient réellement, elles auraient sans doute été aperçues avec l'un des instruments astronomiques connus, pensent les critiques.