«Cependant, en ce moment, comme vous le savez, ceci est empêché par la concurrence déloyale de la part des pays occidentaux, ce qui s'exprime dans les sanctions imposées sur la Russie et Rosoboronexport», a-t-il poursuivi prenant la parole au Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget.
Selon lui, les sanctions ont créé des conditions favorables pour les sociétés russes de défense, leur permettant ainsi de substituer leurs importations de pièces détachées et de renouveler la base technique. L'ensemble de ces facteurs ont rendu possible l'amélioration de la qualité ainsi que des caractéristiques techniques des armements.
Évoquant la livraison des S-300 dans un autre pays de l'Otan, la Turquie, le responsable a souligné que les relations entre les deux pays étant basées sur la confiance, ce marché ne présentait aucun risque.
Le directeur de Rosoboronexport a par ailleurs indiqué que l'agence n'envisageait pas dans un proche avenir d'exporter les derniers modèles des armes russes, dont le char Armata, le système anti-missile S-500 et les chasseurs de dernière génération T-50.