Andreï Kobolev, le patron du groupe public ukrainien Naftogaz, a demandé aux États-Unis de «punir» les compagnies qui envisagent de participer au projet de gazoduc Nord Stream 2, relate le Wall Street Journal.
La plupart des représentants du Parti républicain des États-Unis à la Chambre des représentants ont pris lundi la décision de retarder le vote sur les mesures restrictives à l'encontre de la Russie, adoptées par le Sénat. Le document prévoit notamment de contrecarrer la construction du Nord Stream 2.
Les nouvelles sanctions ont été désapprouvées par l'UE. L'Autriche et l'Allemagne y ont vu une menace à l'approvisionnement énergétique de l'Europe.
En avril 2017, les entreprises énergétiques Engie, OMV, Shell, Uniper et Wintershall ont conclu un accord avec le géant gazier russe Gazprom sur le financement du projet Nord Stream 2. Aux termes de l'accord, les partenaires européens investiront 50 % du coût total du projet de 9,5 milliards d'euros. Ainsi, la contribution de chacune des sociétés s'élève à 950 millions d'euros.