Ces plans ont été annoncés par un haut responsable de l'administration présidentielle, cité par l'édition américaine Politico.
Le responsable de l'administration a souligné que la Maison-Blanche soutenait les sanctions antirusses et qu'aucune conséquence politique de tout veto n'avait encore été discutée. Cependant, la Maison-Blanche est sûre qu'elle a des alliés à la Chambre des représentants des États-Unis, qui doit maintenant considérer la proposition de loi du Sénat, qui ne veulent pas non plus voir limiter le contrôle du Président sur les sanctions.
Le texte propose de réduire la durée de financement des banques russes, qui sont déjà visées par les sanctions américaines, de 90 à 14 jours, et celle des sociétés pétrogazières russes à 30 jours. En outre, le document interdit au Président américain Donald Trump de lever les restrictions sans le feu vert du Sénat.
Moscou avait antérieurement prévenu que le projet des sénateurs américains de durcir les sanctions et d'entraver le fonctionnement des banques et des entreprises pétrogazières russes risquait de provoquer une crise des sanctions. Le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov a également noté que ce n'était pas le chemin qu'entendait emprunter la Russie.