La Havane considère les déclarations du Président américain Donald Trump comme un pas en arrière dans les relations bilatérales, tout en restant prête à un dialogue respectueux et à la coopération avec Washington.
«Les nouvelles mesures visant à resserrer le blocus sont vouées à l'échec comme par le passé et ne parviendront pas à affaiblir la révolution et à faire fléchir le peuple de Cuba qui a prouvé pendant près de 70 ans sa capacité de résister aux agressions de tout type», stipule un communiqué du gouvernement cubain.
Les autorités cubaines ont également rejeté les accusations de Washington relatives au respect des droits de l'homme et ont déclaré que tout comme en 1959, les changements indispensables dans le modèle économique et social seraient faits par le peuple cubain lui-même.
«Les États-Unis sont mal placés pour nous donner des leçons (sur les droits de l'homme). Nous avons de fortes préoccupations en ce qui concerne le respect des droits de l'homme dans un pays où on observe un nombre immense de meurtres, d'atrocités et d'exactions policières notamment contre la population afro-américaine», signale le communiqué rappelant aussi le sort des dizaines de personnes détenues sans jugement et torturées à Guantanamo, une base militaire américaine située sur une zone du territoire cubain occupée illégalement.
Le Président a assuré que les États-Unis ne lèveraient pas les sanctions contre Cuba avant que les autorités de l'île ne libèrent les détenus politiques, ne légalisent les partis politiques et n'organisent des élections libres en présence d'observateurs internationaux.