La vente a été conclue en dépit des récentes critiques émises par le président Donald Trump, qui a accusé vendredi le Qatar de soutenir le terrorisme « au plus haut niveau », apportant une caution implicite au blocus imposé à Doha par un certain nombre d'États arabes.
Une rencontre était prévue mercredi entre le secrétaire à la Défense américain James Mattis et des représentants qataris afin de sceller l'accord. Selon Bloomberg, la vente porterait sur 36 avions.
La vente va renforcer la coopération en matière de sécurité et l'interopérabilité entre les États-Unis et le Qatar, a déclaré le Pentagone dans un communiqué mercredi.
En novembre, les autorités américaines ont donné leur feu vert à la vente au Qatar d'un certain nombre d'avions de combat F-15QA, dont Boeing est le principal fournisseur. Elles avaient autorisé au total l'achat de 72 avions, pour un montant de 21,1 milliards de dollars.
Témoin des divergences à Washington sur la crise entre le Qatar et ses voisins, les accusations du président Trump ont contrasté avec les propos du Pentagone, qui a remercié Doha d'héberger la base militaire américaine la plus importante du Moyen-Orient.
Le Qatar s'est retrouvé au centre de l'attention internationale après la décision de quatre de ses voisins, l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et Bahreïn, de rompre leurs relations avec l'émirat, l'accusant de soutien au terrorisme et de compromission avec l'Iran.