Les deux usines qataries concernées sont dirigées par RasGas, filiale d'État de Qatar Petroleum (QP). Les sources au sein de la compagnie ont déclaré que le travail des deux entreprises a été suspendu après la fermeture des frontières entre le Qatar et l'Arabie saoudite, initiée par cette dernière. Selon eux, cela a provoqué le blocus du transport terrestre de l'hélium.
Il est à noter, que le Qatar Petrolium possède de 70 % de RasGas, tandis que d'autres 30 % sont détenus par le géant américain Exxon Mobil.
« L'hélium est le produit qui est le plus affecté par le blocus, parce que c'est seul domaine dans lequel le Qatar représente un producteur mondial majeur et dont la fourniture a été complètement interrompue », a affirmé Phil Kornbluth, président de Kornbluth Helium Consulting, un cabinet de conseil américain spécialisé dans l'hélium.
L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (Émirats arabes unis), Bahreïn et l'Égypte ont rompu le 5 juin les relations diplomatiques, ainsi que toutes les liaisons terrestres, aériennes et maritimes avec le Qatar, l'accusant de soutenir les organisations terroristes et de déstabiliser la situation au Proche-Orient. Le gouvernement libyen d'al-Beïda, qui contrôle l'est du pays, ainsi que les autorités du Yémen, des Maldives, de Mauritanie et des Comores ont aussi annoncé la rupture de leurs relations avec le Qatar. Djibouti et la Jordanie ont abaissé le niveau des relations diplomatiques avec le Qatar et le Sénégal, le Niger et le Tchad ont rappelé leurs ambassadeurs à Doha.