L'objectif des sénateurs américains, qui veulent introduire de nouvelles sanctions contre le Kremlin, serait d'empêcher les tentatives de Donald Trump de renouer un dialogue avec Moscou, a indiqué Konstantin Kossatchev, chef de la commission pour les affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
« Le fait que de nouvelles sanctions contre la Russie puissent être incorporées dans le projet de loi prévoyant de renforcer les sanctions envers l'Iran pour avancer leur introduction est, à mon avis, très révélateur », a indiqué M. Kossatchev.
Il a ajouté que les sénateurs «[voulaient] plonger Donald Trump dans l'atmosphère de psychose antirusse qui règne au Capitole pour que même une simple politesse diplomatique passe pour un acte de haute trahison».
« Ce n'est pas une exagération: le sénateur américain Lindsey Graham a déjà déclaré de manière pathétique que si "le Président ne [signait] pas le projet de loi visant à punir la Russie, il [trahirait] la démocratie". » « Je crois que le qualificatif suivant serait "ennemi du peuple" », a conclu Konstantin Kossatchev.