Sergueï Lavrov préfère bien faire et laisser dire, parfois même quand il s'agit d'attaques contre son pays.
« Pourquoi devrais-je réagir à chaque éternuement ? Je ne suis pas expert en médecine », a-t-il répondu à la prière de journalistes de commenter l'information sur l'éventualité de nouvelles sanctions antirusses, évoquées par le sénateur Lindsey Graham.
Entre-temps, Konstantin Kossatchev, président de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), a lui aussi diplomatiquement taclé les sanctions contre son pays.
« Je suis sûr que le bon sens doit suggérer à tout homme politique américain que les sanctions ne se sont pas justifiées, elles n'ont atteint aucun objectif fixé. En plus, elles se sont épuisées. Cela devient clair quand nous parlons à partir des positions du bon sens », a constaté le sénateur russe.