Selon le Wall Street Journal (WSJ), les pourparlers russo-américains sur la Syrie se sont déroulés en Jordanie avec la participation de responsables jordaniens. Une troisième rencontre devait avoir lieu à Amman la semaine dernière, mais les parties ne sont pas parvenues à s'entendre sur la date.
Les sources du média affirment que la montée de tensions entre Washington et Damas menace la poursuite des contacts.
Selon les mêmes sources, Washington espère pouvoir trouver un moyen de coopérer avec Moscou et de venir à bout du groupe terroriste Daech. Si les zones de désescalade prouvent leur efficacité, Washington et Moscou pourraient en mettre en place sur d'autres territoires.
Le département d'État américain n'a fourni aucun détail sur les rencontres en question. L'ambassade de Russie aux États-Unis n'a, elle non plus, pas commenté la situation.
Le chef du Commandement opérationnel principal de l'État-major russe Sergueï Roudskoï estime que les zones de désescalade ont permis d'arrêter, de facto, la guerre civile en Syrie.
« La situation s'est radicalement améliorée après la signature le 4 mai 2017, à Astana, du mémorandum portant sur la création de zones de désescalade en République arabe syrienne. La guerre civile en Syrie est de facto arrêtée. En outre, l'entrée en vigueur du mémorandum a permis de lancer les travaux de réparation des villes démolies par la guerre et non occupées par des organisations terroristes », a-t-il déclaré.