La guerre civile en Syrie est de facto arrêtée, a déclaré vendredi le chef du Commandement opérationnel principal de l'État-major russe Sergueï Roudskoï.
« La situation s’est radicalement améliorée après la signature le 4 mai 2017, à Astana, du mémorandum portant sur la création de zones de désescalade en République arabe syrienne. La guerre civile en Syrie est de facto arrêtée. En outre, l’entrée en vigueur du mémorandum a permis de lancer les travaux de réparation des villes démolies par la guerre et non occupées par des organisations terroristes », a-t-il déclaré.
M. Roudskoï a pointé que les civils retournaient dans les villes libérées, les infrastructures endommagées, notamment les réseaux de transports et l’alimentation des agglomérations en eau et en électricité, étaient progressivement rétablies.
Les participants aux discussions ont réussi à dresser une carte unique précisant le déploiement de combattants extrémistes en Syrie, notamment les positions des djihadistes de Daech. Les négociations ont également porté sur la mise en place de la commission constitutionnelle et d'un groupe de travail pour l'échange de prisonniers de guerre.
Les succès des rencontres d'Astana ont permis d'établir un cessez-le-feu avec tous ceux qui ont accepté de rejoindre l'accord de trêve, ils ont ouvert la voie à la relance des pourparlers de Genève entre le gouvernement syrien et l'opposition. De l'aveu de Staffan de Mistura, envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, le rôle d'Astana a été réellement positif et même crucial, ce qui laisse entrevoir des possibilités d'une paix durable.