Commentant une éventuelle complication du travail des médias russes aux États-Unis, suite à la proposition de loi soumis au Congrès américain ce mercredi, le premier vice-président du comité du Conseil de la Fédération pour les Affaires étrangères, Vladimir Djabarov, a estimé que ces mesures hostiles pourraient entraîner des ripostes similaires.
« On empêche aux médias russes aux États-Unis de diffuser une information objective, différente de celle qu'elles [les autorités américaines, ndlr] relayent. Et pendant ce temps-là, en Russie, depuis déjà des dizaines d'années, Voice of America [La Voix de l'Amérique, ndlr] et d'autres organisations hostiles à notre égard diffusent de la propagande antirusse et continuent de travailler tranquillement. La commission du Conseil de la Fédération [le département de l'ingérence dans les affaires russes, ndlr] qui sera créée le 14 juin va étudier ces questions. Il est fort possible que nous élaborions des mesures de riposte », a donc déclaré M. Djabarov.
En particulier, la proposition de loi présentée prévoit de conférer au ministère américain de la Justice des pouvoirs supplémentaires, en lui permettant de poursuivre les organisations qui tentent illégalement d'influencer le processus politique aux États-Unis.
Ironisant sur cette proposition, la rédactrice en chef de RT et Sputnik, Margarita Simonian, leur a conseillé de faire vite avant que la Russie ne conquière encore un pays imaginaire faisant ainsi allusion à la blague des humoristes russes Vovan et Lexus, se faisant passer pour le Premier-ministre ukrainien lors d'une conversation téléphonique avec la congressiste américaine démocrate Maxine Waters, ayant convaincu cette femme politique de faire une déclaration sur l'agression russe dans un pays imaginaire, le Limpopo.