La rédactrice en chef de RT et Sputnik, Margarita Simonian, a commenté la proposition de loi présentée par des députés américains modifiant les exigences de la législation des États-Unis en matière d'enregistrement des agents étrangers.
« Mon conseil aux chers congressistes : adoptez votre proposition de loi au plus vite, sinon, si vous attendez, nous aurons le temps de conquérir non seulement le Limpopo, mais aussi le Loukomorié [un pays légendaire dans le folklore russe, ndlr] ! », a déclaré Margarita Simonian, soulignant l'absurdité des intentions hostiles des politiciens américains envers les médias russes.
Le document vise à boucher une « lacune » dans la législation américaine sur les conditions d'enregistrement des agents étrangers. Selon les auteurs de l'initiative, lors des élections présidentielles de 2016 aux États-Unis « la chaîne de télévision Russia Today [RT, ndlr] » en a profité pour influencer l'issue du scrutin avec de la « propagande » et des « fake news ».
En particulier, la proposition de loi présentée prévoit de conférer au ministère américain de la Justice des pouvoirs supplémentaires, en lui permettant de poursuivre les organisations qui tentent illégalement d'influencer le processus politique aux États-Unis.
Dans leur conversation avec Mme Waters, Vovan et Lexus ont expliqué que Moscou avait piraté la présidentielle au Limpopo, ce pays paisible et… irréel, pour mettre au pouvoir « le fantoche du Kremlin » Aïbolite, faisant référence aux aventures du docteur Aïbolit (le docteur Aïejémal), du conte de Korneï Tchoukovski, qui soignait des animaux près du Limpopo.
Le 6 janvier, la CIA, le FBI et la NSA ont diffusé un rapport accusant une nouvelle fois la Russie d'ingérence dans les élections américaines, sans fournir cependant aucune preuve prétextant la nécessité de garder les informations secrètes. Les services secrets américains fondent leurs déductions sur « les opérations secrètes de la Russie pour influer sur les élections » à partir des reportages de la télévision russe et de posts relevés sur les réseaux sociaux. Pratiquement la moitié du rapport a été consacrée à la chaîne de télévision RT et à l'agence Sputnik, et les données citées au sujet de RT dataient de cinq ans déjà.