Diyar Amin ajoute que les deux interlocuteurs évoqueront également la question de l'échange de renseignements entre la Russie et le Kurdistan pour lutter contre l'EI.
"Il est assez logique que, hormis le soutien des États-Unis, les Kurdes attendent l'aide de la Russie. Erbil souhaite commencer à échanger avec la Russie les informations utiles pour lutter contre le terrorisme. N'oublions pas que le grand-père du vice-président, Moustapha Barzani, avait de bonnes relations avec Moscou dans les années 1930-1950. Et aujourd'hui plus de 2 000 étudiants du Kurdistan font leurs études en Russie", a noté Diyar Amin.
La Russie a confirmé hier sa disposition à aborder avec les représentants du Kurdistan irakien un large éventail de questions. Selon le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l'Afrique, "toutes les questions intéressent Moscou".
"Il sera question de la situation en Irak, en particulier de nos contacts. Nous avons un consulat général à Erbil, nous soutenons les entreprises implantées sur le territoire du gouvernement régional dirigé par Netchirvan Barzani. Nos compagnies travaillent activement dans le domaine pétrolier et gazier, nous avons des contacts sociaux et scientifiques", a-t-il déclaré.
Les relations entre Moscou et le gouvernement régional du Kurdistan en Irak vont crescendo. La Russie est devenue l'un des premiers pays au monde à ouvrir en 2007 un consulat général à Erbil et le président russe Vladimir Poutine a parlé à plusieurs reprises des "bonnes relations avec le peuple kurde".
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