Ils appellent le chef du gouvernement à maîtriser l'élan antirusse dans les médias et à supprimer les obstacles artificiellement dressés pour les politiciens et les entrepreneurs italiens qui tentent de mettre en place une coopération avec Moscou en se rendant en Russie, y compris en Crimée. Selon le quotidien Izvestia.
« Le parlement de Vénétie demande à Paolo Gentiloni de lever les sanctions contre la Russie car elles infligent un préjudice irréparable à notre propre économie. Les Italiens ne doivent pas être trompés par les médias européens qui tentent de présenter la Russie comme un ennemi. D'autant que les milieux dirigeants empêchent souvent les politiciens et les entrepreneurs européens de se déplacer librement en Russie. Cela ne peut plus durer », stipule le document.
« Pour prélever de l'argent dans une banque italienne, il faut en indiquer la raison. Quand j'ai mentionné un voyage d'affaires en Crimée la banque a bloqué mon argent. Et pour l'obtenir j'ai dû expliquer au directeur qu'on m'avait mal compris et inventer une autre raison », a-t-il expliqué.
Cependant, le bon sens politique et le pragmatisme reprend progressivement le dessus en Europe. L'Italie commence à comprendre que suivre aveuglément la ligne antirusse de l'UE coûte trop cher à l'économie du pays. Et si, auparavant, la situation indignait essentiellement les hommes d'affaires travaillant directement avec la Russie et subissant les premiers les conséquences des restrictions décrétées par l'UE, désormais les politiciens se joignent à leur fronde.
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