Cette question préoccupe tout particulièrement la République tchèque et l'Autriche, où plusieurs forces politiques ont l'intention d'élargir le principe de « démocratie directe », c'est-à-dire de simplifier au maximum le processus d'annonce de référendums pour donner aux citoyens le droit d'exprimer leur avis sur les questions centrales de politique nationale et étrangère. La décision infondée de Bruxelles de déclencher une guerre économique contre Moscou suscite le mécontentement de certains politiciens, mais également des citoyens de l'UE qui ne voient aucun sens dans cette politique de confrontation. Selon le quotidien Izvestia.
Le parti de la liberté d'Autriche ( FPÖ ), qui prône l'annulation des mesures antirusses, adopte la même position. D'ailleurs, le FPÖ a toutes les chances d'arriver au pouvoir après les législatives anticipées.
Progressivement, les représentants de l'establishment européen prennent conscience du fait que les restrictions adoptées contre la Russie ont infligé un grave préjudice aux entreprises orientées vers le marché russe. Les sanctions ont également gelé la coopération politique entre Moscou et Bruxelles, et ont sérieusement porté atteinte à la coopération dans le domaine de la sécurité internationale. C'est pourquoi certains partis prennent des mesures concrètes et promeuvent le principe de démocratie directe. Bruxelles parvient pour l'instant à faire pression sur les gouvernements de certains pays, mais ne pourra certainement pas aller contre l'avis exprimé par la majorité des citoyens via un référendum légitime.
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