A Riyad, Trump n'a pas du tout mentionné "la menace de l'islam pour toute l'humanité progressiste" ni critiqué l'Arabie saoudite ou d'autres pays arabes qui soutiennent des sunnites radicaux. Au contraire, il a salué le royaume et d'autres pays de la région pour la lutte qu'ils mènent contre le terrorisme et leur a promis le soutien des États-Unis dans la bataille contre l'extrémisme, tout en soulignant qu'il serait préférable pour les USA d'y participer plus activement.
"Nous prônons le réalisme fondé sur les principes, la promotion de la sécurité à travers la stabilité, et non des changements radicaux et des destructions, a expliqué le président. Dans la mesure du possible nous aspirerons à des changements progressifs au lieu d'une intervention chirurgicale. Nous devons chercher des partenaires sans tomber dans le perfectionnisme."
En dépit de toute sa rhétorique anti-islamique, Trump s'est avéré être un partenaire bien plus commode pour Riyad. Premièrement, il a violemment critiqué l'accord nucléaire avec l'Iran. Deuxièmement, il a souvent souligné qu'il n'avait pas l'intention de s'ingérer dans les affaires d'autres États au nom de principes moraux, préférant se concentrer sur les problèmes purement américains.
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