Plus précisément, il s'agit de la culture campaniforme qui s'est propagée en Grande-Bretagne par la voie de la migration et non par celle de l'emprunt culturel, comme cela a été le cas sur le continent.
Selon l'archéologue Marc Vander Linden de l'University College de Londres, deux modèles différents de propagation ont été découverts.
Sur le continent, à l'arrivée des artefacts campaniformes, il n'y a pas de changement dans les profils ADN des personnes qui vivaient à l'époque. Autrement dit, il n'y a pas eu de remplacement.
« En Europe, ce sont les pots et d'autres artefacts à la mode qui se sont déplacés, pas les gens », explique M. Vander Linden.
En d'autres termes, les artefacts en question ne sont pas apparus sur l'île comme une mode exportée mais comme des objets portés par des vagues de migrants ou par des personnes menant une invasion. Une fois en Grande-Bretagne, les arrivants ont remplacé la population de l'âge de la pierre.
Pourtant, les scientifiques n'ont pas encore trouvé d'indices prouvant que la population autochtone ait disparu par la voie de violence. Pour le moment, aucune trace de bataille n'a été trouvée.
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