Selon lui, la situation que l'on peut observer aujourd'hui en Occident dans le domaine des informations n'a rien à voir avec la liberté de la presse.
« L'auditeur occidental essuie une puissante politique informationnelle canalisée par les États appropriés, une politique dont ils nous accusent, mais dont ils se servent eux-mêmes sans en avoir la moindre honte. Or, c'est une politique de discrédit de la Russie, une politique d'exclusion ou au moins de limitation des capacités de la Russie en tant que concurrente sur la scène internationale », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter qu'il s'agit d'une lutte de concurrence malhonnête, car une énorme partie des informations sur la Russie n'est pas objective, pour ne pas dire plus.
« En même temps, on tente couper le consommateur de toute information objective diffusée par Sputnik et d'autres sociétés diffusant en langue russe et travaillant avec la Russie. C'est une situation très désagréable qui n'a rien de commun avec la liberté de parole ou la liberté des informations », a poursuivi le sénateur.
« Je vous avoue qu'il y a encore trois ou quatre ans, j'avais une meilleure opinion et sur les États-Unis et sur les Américains et leurs politiciens et médias. […] Je vous dis franchement que j'avais tort et que ce que j'observe aujourd'hui provoque mon plus grand étonnement. […] Les médias américains sont tout sauf un quatrième pouvoir. Ils sont manipulés par le premier, le deuxième et le troisième pouvoirs et agissent dans les intérêts de ces pouvoirs », considère le sénateur.
L'objectif de la politique de l'establishment américain serait, selon lui, de couper tout accès aux médias alternatifs.
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