« Ce nouvel outil n'est certainement pas en mesure de garantir un travail impartial, ce n'est tout simplement pas possible », estime-t-il, avant de mettre en garde: « Finalement, il n'y aura que des actualités occidentales provenant des médias mainstream qui seront classées "vraies" et ceux-ci resteront les seul à produire les nouvelles. »
Parmi les entreprises déjà inscrites dans la liste des « contrôleurs », figurent à ce jour 115 noms, dont BBC, CNN, The Guardian, The New York Times, à qui il est pourtant arrivé de publier des informations mensongères. Accusés par Donald Trump de diffuser des fakes, plusieurs médias, dont le New York Times, CNN, le Los Angeles Times, Hill, Politico, BuzzFeed, le Daily Mail, la BBC et d'autres se sont vus refusés d'assister à un point de presse tenu en février à la Maison-Blanche.
Interrogé par Sputnik pour savoir si Google envisageait de prendre en considération les ressources provenant de l'Internet russe, y compris les médias russe, le géant du web a assuré que tout site qui correspondait à ses exigences pourrait participer à la vérification.
Actuellement, selon Google, la compagnie a pris la décision d'élargir le domaine de contrôle pour toutes les demandes lancées sur Google News ainsi que sur le serveur de Google en plusieurs langues.
Ainsi, après vérification des informations, à côté des articles, on pourra voir la mention « Fact Check » (« vérification des faits », ndlr), suivie d'un commentaire concernant la crédibilité de l'information.
Google choisit l'actualité pour vous: D'accord ou pas d'accord?https://t.co/T979tdwK2B
— Sputnik France (@sputnik_fr) 13 апреля 2017 г.
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