Les terroristes ont versé du ciment dans le cratère prétendûment imputé à l'explosion d'un engin « chimique » aussitôt qu'ils ont appris que des experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) avaient été invités pour enquêter sur la tragédie de Khan Cheikhoun.
« Ayant appris il y a une semaine que Damas avait invité des experts de l'OIAC à se rendre à Khan Cheikhoun, les terroristes dans la zone ont, sur l'ordre de quelqu'un, versé du ciment sur l'unique cratère formé prétendument à la suite de l'explosion d'un engin "chimique" », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Kanachenkov.
Par ailleurs, « aucun expert de l'OIAC ou de quelque pays occidental ne s'est rendu jusqu'ici à Khan Cheikhoun », a souligné M. Konachenkov.
Les États-Unis ont effectué, dans la nuit du 6 au 7 avril, une frappe de missiles contre la Syrie, accusant le gouvernement de Bachar el-Assad d'avoir eu recours à des armes chimiques à Khan Cheikhoun, où, selon des sources locales proches de l'opposition, une attaque aurait fait 80 morts et 200 blessés. La Russie a critiqué la démarche de Washington et a réclamé des preuves de l'implication de Damas dans cette attaque présumée.
Les autorités russes ont demandé une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'OIAC. En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée. Par la suite, Damas a adressé une invitation officielle à l'OIAC.
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