Il a aussi attiré l'attention sur la photo de bombe que le HRW a fournie, la soi-disant « preuve » clé. Selon lui, cette image n'est que la photo d'une maquette de la bombe exposée dans le musée des Forces armées russe à Moscou.
M. Konachenkov a insisté sur le fait que l'URSS n'avait jamais exporté des BAC-250 dans d'autres pays et que toutes les bombes de ce type avaient été détruites ou recyclées dans les années 1960.
« Deuxièmement, les BAC-250 n'ont aucune tubulure de remplissage avec des coiffes, mentionnées par le HRW. Elles étaient chargées par une bouche spéciale sur le côté de la bombe. Troisièmement, la structure des munitions BAC-250 ne prévoyait pas le chargement et elles n'ont jamais été chargées au gaz sarin », a fait savoir le général.
En commentant des photos présentant des fragments d'un engin explosif non identifié il a également expliqué la particularité la plus importante de la bombe : « une fois que la BAC-250 est larguée, elle explose à une altitude de 30 à 70 mètres sans former de cratère ».
Selon M. Konachenkov, seuls la présence et le travail d'une mission spéciale d'experts aideront à rétablir une image objective de l'incident.
« Plus les pays occidentaux empêcheront cette mission, plus on verra plus de "contes" et "conteurs de sornette", présentés par le HRW, les charlatans des Casques blancs et d'autres comme eux », a-t-il conclu.
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