Les avant-postes de l'armée turque à la frontière syrienne sont soumis à des bombardements intenses depuis que l'armée de l'air turque a mené mardi des frappes contre des cibles liées au PKK en Irak dans la région de Sinjar et dans le sud-est de la Syrie. Ces frappes auraient fait 70 morts, selon l'armée turque.
Les États-Unis soutiennent les milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple kurde) qui sont la principale composante des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes luttant contre les djihadistes.
Or, la Turquie considère les YPG comme l'extension en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan, une organisation séparatiste qui livre une sanglante lutte armée contre Ankara depuis 1984, et est classée « terroriste » par la Turquie et ses alliés occidentaux.
Samedi, Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'il présenterait à Donald Trump des « documents » prouvant les liens entre les YPG et le PKK, lors de leur rencontre prévue le 16 mai.
« C'est ce que nous dirons à nos amis américains afin qu'ils ne s'allient pas à un groupe terroriste », a-t-il dit.
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