Moscou: pas de preuve que la Syrie a caché des armes chimiques en 2013

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Selon le Ministère russe des affaires étrangères, il n’y a pas de preuves que le gouvernement syrien posséderait des armes chimiques, cachées au moment de la destruction de l’arsenal chimique syrien sous le contrôle international.

Aucune preuve n'existe que la Syrie a caché des armes chimiques lors de leur destruction en 2013, a déclaré Mikhaïl Oulianov, faisant référence à l'élimination du stock d'armes chimiques sous contrôle de L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en 2013. Selon le Directeur du Département de la non-prolifération et du contrôle des armements du Ministère russe des Affaires étrangères, « il y a des soupçons, des questions, mais c'est normal à ce stade ».

« Aucune preuve n'existe que la Syrie a caché au moins un kilogramme d'armes chimiques », a-t-il souligné lors d'une conférence de presse de l'agence Rossia Segodnia.

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Armes chimiques en Syrie: Moscou s'attend à de nouvelles mises en scène
Une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib début avril a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants. Des sources locales proches de l'opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.

Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.

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Les États-Unis ont tiré, dans la nuit du 6 au 7 avril, 59 missiles Tomahawk contre la base aérienne syrienne de Shayrat, qui, selon Washington, aurait servi de point de départ pour les avions syriens ayant attaqué des groupes d'opposition à Khan Cheikhoun. Moscou a vivement critiqué la démarche de Washington et a réclamé des preuves de l'implication de Damas dans cette attaque présumée.

En 2013, Damas a accepté de placer l'ensemble de ses armes chimiques sous contrôle international en vue de leur élimination. Trois ans plus tard, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a annoncé que toutes les armes chimiques en possession du gouvernement syrien avaient été détruites.

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