Le directeur du département de « non-prolifération et contrôle des armements » au ministère russe des Affaires étrangères, Mikhail Oulianov, a prédit d'autres mise en scènes d'utilisation des armes chimiques en Syrie, en référence à l'attaque de Khan Cheikhoun.
« De nouvelles mises en scène de ce genre auront lieu. Il est très probable qu'elles surviennent dans la banlieue de Damas, notamment dans les prochains jours », a-t-il noté.
Plusieurs pays occidentaux ont bloqué le projet russo-iranien soumis le 20 avril à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et destiné à mettre en place une mission spéciale chargée d'enquêter sur l'attaque chimique perpétrée dans la province d'Idlib.
Le projet prévoyait notamment d'envoyer des enquêteurs internationaux non seulement à Khan Cheikhoun, mais aussi sur la base aérienne de Shayrat, d'où, selon Washington, seraient partis des avions syriens chargés d'armes chimiques.
Des sources locales proches de l'opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.
Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.
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