La découverte des restes d'hommes dont la taille ne dépassait pas un mètre dans la grotte de Liang Bua, sur l'île de Florès, en Indonésie, en 2003, a intrigué les scientifiques.
Cependant, des chercheurs de l'Université Flinders, à Adelaïde, en Australie, ont contesté cette version. Pour ce faire, les archéologues australiens, dont notamment Michael Lee, ont comparé les tailles et la structure de 133 points crâniens et osseux des « hobbits » avec ceux de leurs prétendus ancêtres.
Se basant sur les résultats de cette analyse, les scientifiques ont rejeté l'hypothèse d'un lien entre l'Homme de Cro-Magnon et l'Homo floresiensis. Par ailleurs, ils ont construit un arbre généalogique pour chaque combinaison.
Currently immersed in the world of this little thing. #FossilFriday #Homofloresiensis pic.twitter.com/y3lo4EnpEl
— Paige Madison (@FossilHistory) 7 апреля 2017 г.
« Notre analyse a révélé un lien précis entre les hobbits, Homo habilis et autres hominidés primitifs. Nous sommes donc sûrs à 99 % qu'ils ne sont pas de la même famille que l'Homo erectus ou des espèces d'hommes plus avancées. Nous sommes ainsi à 100 % convaincus qu'ils ne sont pas non plus des Homo sapiens », a déclaré Michael Lee.
Dans le même temps, M. Lee affirme que cette découverte ne permet pour l'instant pas d'établir la véritable « patrie » des hobbits. Plusieurs versions sont possibles, il se peut qu'ils soient devenus « nains » après leur apparition sur l'île de Florès. Néanmoins, rien n'exclut la possibilité que les « hobbits » soient devenus petits au fil de leur évolution.
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