Attaque chimique à Idlib: un ex-officier de la CIA accuse Daech

© AFP 2024 Mohamed al-BakourIdlib
Idlib - Sputnik Afrique
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L’utilisation d'ypérite par Daech en Irak confirme le fait que l’attaque chimique d’Idlib a été perpétrée non par Damas, mais par des terroristes, a déclaré à Sputnik un ancien officier de la CIA.

Destruction d'armes chimiques - Sputnik Afrique
Daech utilise du gaz moutarde contre les soldats US en Irak
Le fait que les combattants de Daech ont utilisé du gaz moutarde contre une base militaire en Irak indique que l'attaque chimique du 4 avril à Khan Cheikhoun a elle aussi été perpétrée par des terroristes, estime l'ex-officier de la CIA Philip Giraldi.

Auparavant, la chaîne CBS a annoncé que les combattants du groupe terroriste Daech avaient utilisé récemment du gaz moutarde contre une base militaire en Irak, où se trouvaient alors des conseillers américains et australiens. Six soldats américains ont été hospitalisés avec des problèmes respiratoires. En outre, au moins 25 soldats ont dû être soignés en toute urgence.

« Les déclarations de la Maison-Blanche selon lesquelles seul gouvernement syrien a pu utiliser des armes chimiques sont erronées », a déclaré à Sputnik Philip Giraldi.

Il a également noté que l'incident d'Idlib rappelait les attaques perpétrées auparavant par différents groupes terroristes.

A United Nations (UN) arms expert collects samples, as he inspect the site where rockets had fallen in Damascus' eastern Ghouta suburb during an investigation into a suspected chemical weapons strike near the capital (File) - Sputnik Afrique
Moscou: les terroristes utilisent du sarin et de l'ypérite en Syrie et en Irak
Des analystes américains indiquent également que l'utilisation de substances toxiques par Daech est largement connue.

Khan Cheikhoun - Sputnik Afrique
OIAC: du gaz sarin aurait été utilisé à Khan Cheikhoun
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.

Des sources locales proches de l'opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.

Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.

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