L'absence de victimes explique une partie de ce silence mais les experts soulignent également qu'une large couverture de cet événement aurait remis en question la version créée par l'Occident selon laquelle les terroristes ne disposeraient pas d'armes chimiques tandis que la Syrie voisine avec son président Bachar al-Assad, qui lutte également contre Daech, serait responsable de tous les incidents avec l'usage de produits interdits.
Les terroristes de l'EI ont lancé une attaque contre une base gouvernementale de Mossoul où, à ce moment, se trouvaient des conseillers américains et australiens. Les terroristes auraient utilisé une arme chimique.
L'ex-officier des forces britanniques Charles Shoebridge a remarqué que l'attaque chimique perpétrée par les terroristes à Mossoul n'était pas activement débattue en Occident. Selon lui, cela s'explique par l'absence de victimes dans l'incident irakien et par le fait que l'attaque a été commise par les terroristes. S'il en parlait, l'Occident devrait reconnaître que les terroristes disposent de produits toxiques.
« En fait, le chlore est souvent utilisé par les terroristes mais cela fait rarement la une des médias occidentaux. Cela va à l'encontre de la vague médiatique générale sur ce dossier. Admettre aujourd'hui que les terroristes sont capables de produire des armes chimiques et leurs composants remettrait en question l'idée que seul Assad peut être responsable de l'attaque chimique en Syrie », conclut l'ancien officier britannique.
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