Le parquet de Varsovie a interrogé mercredi Donald Tusk, le président du Conseil européen, en qualité de témoin dans le cadre d'une enquête visant deux chefs du contre-espionnage militaire accusés d'avoir collaboré avec les services secrets russes sans l'autorisation de M. Tusk qui occupait à l'époque le poste de Premier ministre polonais.
Après l'interrogatoire, le président du Conseil européen a déclaré à la presse qu'il n'était pas en mesure de diffuser la moindre information liée à l'investigation. Il a cependant qualifié les fonctionnaires du parquet d'« hospitaliers ».
« C'est tout ce que je peux dire à ce sujet », a-t-il expliqué.
Selon lui, l'enquête en question a un caractère exclusivement politique.
Donal Tusk a ajouté qu'il s'était rendu de son plein gré pour participer à l'interrogatoire et qu'il utiliserait son immunité de président du Conseil européen seulement si l'investigation venait à rendre l'exécution de ses fonctions impossibles.
« J'espère que cela n'aura pas lieu », a-t-il souligné.
Les généraux Janusz Nosek et Piotr Pytel, qui font l'objet de l'enquête du Parquet, sont accusés d'avoir engagé une collaboration avec le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie peu de temps après le crash de l'avion Tu-154 en Russie en avril 2010 qui avait coûté la vie au Président polonais Lech Kaczynski. Ils risquent 3 ans de prison.
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