Pour rappel, le Premier ministre, relate l'agence Kyodo, avait auparavant appuyé la « détermination » des États-Unis, engagée selon lui contre toute utilisation d'armes chimiques, et avait souligné que la frappe américaine en Syrie aurait visé à empêcher la situation de se détériorer davantage. D'ailleurs, ses allégations ont par la suite été épaulées par le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida.
« Le Premier ministre s'oppose à toute utilisation d'armes chimiques et appuyait la détermination des États-Unis de s'occuper de ce problème. Mais, je souligne que, contrairement à ce qu'affirment certains médias, M. Abe n'a pas donné son appui à l'action de force effectuée par Washington en Syrie, lors de son entretien avec le président américain Donald Trump: il ne l'a même pas mentionnée. Ainsi, comme j'ai déjà expliqué à M. Morgoulov (le vice-ministre russe des Affaires étrangères, ndlr), le Premier ministre a pris en compte le "facteur russe" », a souligné M. Suzuki.
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.
Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.
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