L'échange d'informations entre Washington et Moscou sur la Syrie n'a pas été interrompu, mais Moscou n'annonce pas la reprise du mémorandum sur la prévention des incidents en Syrie, a déclaré aux journalistes vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
« Le volume de l'échange d'informations est déterminé, selon ma compréhension, en fonction de la situation actuelle », a-t-il expliqué.
Plus tard, à l'issue des négociations avec le secrétaire d'État américain Rex Tillerson, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait savoir que le chef de l'État russe, Vladimir Poutine, avait confirmé la volonté de la Russie de revenir au mémorandum sur la prévention des incidents en Syrie.
Des sources locales proches de l'opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques appartenant à des groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.
Les autorités russes exigent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.
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