«L’hystérie antirusse règne aux USA»

© Sputnik . Maxim Blinov / Accéder à la base multimédiaKonstantin Kossatchev
Konstantin Kossatchev - Sputnik Afrique
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Selon le sénateur russe Konstantin Kossatchev, l’hystérie antirusse règne aux États-Unis, mais la visite du secrétaire d'État américain Rex Tillerson à Moscou a insufflé «un certain optimisme» concernant le développement des relations russo-américaines.

Analysant la situation dans les médias américains, qui ne cessent d'accuser la Russie de tous les péchés du monde, le président de la commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Konstantin Kossatchev a déploré « l'hystérie antirusse qui règne aux États-Unis.

« L'hystérie antirusse règne sans exagération aux USA. Et le Président des États-Unis, de toute évidence, est limité dans ses tentatives de normaliser les relations avec notre pays — on l'empêche tout simplement de le faire », a déclaré le sénateur.

Sergueï Lavrov et Rex Tillerson - Sputnik Afrique
Lavrov lève le voile sur la rencontre Poutine-Tillerson
Toutefois, la rencontre du secrétaire d'État américain Rex Tillerson avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à Moscou s'est avérée fructueuse, ce qui inspire « un certain optimisme » quant au développement des relations russo-américaines, a déclaré le sénateur.

« Nous irons de l'avant selon la tactique des petits pas, en tâtonnant peu à peu dans les domaines de coopération où nous pouvons réellement interagir les uns avec les autres », a conclu M. Kossatchev.

Les relations russo-américaines se sont sérieusement détériorées ces derniers jours sur fond de frappe de Washington contre la base syrienne de Shayrat. Cependant, Donald Trump s'est dit confiant concernant l'amélioration de la situation: il a déclaré sur son compte Twitter que les choses « allaient s'arranger » avec la Russie.

Vladimir Poutine (à droite) et Recep Tayyip Erdogan - Sputnik Afrique
Poutine et Erdogan prônent une enquête rapide sur l'incident d'Idlib
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.

Des sources locales proches de l'opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.

Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.

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