Les chefs de la diplomatie des pays du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France et Italie), réunis lundi et mardi en Toscane pour faire le point sur la Syrie, ne se sont pas mis d'accord concernant un élargissement des sanctions contre la Russie.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a également annoncé que la question de l'élargissement des sanctions contre Moscou n'avait pas été discutée du tout.
« Ce sujet n'a pas été abordé, à part par Boris Johnson, mais nous n'en avons pas plus discuté », a-t-il dit à la presse.
Auparavant, le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a déclaré qu'il demanderait lors de la rencontre du G7 un durcissement des sanctions contre la Russie. Selon The Sun, le ministre britannique voulait que le G7, dans le cadre de l'attaque à Idlib, publie une déclaration conjointe, selon laquelle la Russie devrait cesser de soutenir le président syrien Bachar el-Assad. En cas de refus, de nouvelles sanctions seraient imposées à Moscou, en plus de celles déjà introduites dans le cadre de la situation autour de l'Ukraine, a indiqué le journal.
Damas rejette ces accusations, qu'il juge infondées. Moscou, pour sa part, appelle à ne pas faire confiance à ces ONG qui ont à plusieurs reprises colporté de fausses informations.
La Russie a aussi déclaré ne pas être concernée par les accusations. Selon le ministère russe de la Défense, « aucune frappe aérienne n'a été menée par l'aviation russe dans les environs de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib ».
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