Selon les propos publiés il y a quatre ans, ce projet américain devait servir de prétexte pour renforcer les opérations militaires sur le territoire syrien effectuées par la coalition internationale.
« Les fuites des messages électroniques prouvent, au préalable, que la Maison-Blanche avait donné son accord à la réalisation de l'attaque chimique en Syrie qui pourrait servir de cause pour accuser le régime d'Assad, puis renforcer les opérations militaires internationales dans un pays affaibli », était-il écrit dans l'article de 2013.
De même, le rapport publié contenait la correspondance entre deux personnalités haut placées de la compagnie Britam Defence qui révélait que « le schéma approuvé par Washington » supposait que « le Qatar financerait l'utilisation des armes chimiques par des forces de l'opposition syrienne »
Dans la nuit de jeudi à vendredi, 59 missiles «Tomahawk» ont été tirés depuis des destroyers de l'U.S. Navy dans l'est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la base aérienne de Shayrat, dans la région d'Homs, dans l'ouest de la Syrie.
Commentant ce bombardement, Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, a déclaré que « chaque spécialiste comprenait que la décision de porter les frappes aériennes contre la Syrie avait été prise par Washington bien avant les événements dans la localité de Khan Cheikhoun, ceux-ci n'étant qu'un prétexte formel. Cette démonstration de force militaire était dictée uniquement par des raisons de politique intérieure ».
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