« Dès que les affaires de l'opposition modérée vont mal, on commence à crier au crime de guerre. Dès qu'ils subissent une perte, un incident survient. Les armes chimiques de Bachar el-Assad ont été confisquées en 2014 », a déclaré Igor Nikouline.
Et d'ajouter: « Le Président américain, Barack Obama à cette époque-là, a personnellement rendu compte à ce sujet et s'en est attribué toute la gloire. Et l'OIAC a même gagné le prix Nobel. Pardonnez-moi, mais il n'existe pas de récompense plus élevée dans le monde que le prix Nobel. Autrement dit, le fait que les armes chimiques aient été complètement retirées à Bachar el-Assad peut être considéré comme une preuve mathématique absolue ».
Néanmoins, les armes n'ont pas été confisquées de l'opposition, précise l'expert.
« Des laboratoires de production de gaz sarin ont été retrouvés à Alep. Je pense que des laboratoires similaires se trouvaient également à Hama. C'est probablement un laboratoire de ce type qui a été bombardé, ce qui explique un si grand nombre de victimes », conclut Igor Nikouline.
Selon Oleg Glazounov, expert de l'Association des politologues militaires, Washington entreprend à nouveau de faire pression sur le dirigeant syrien.
« Il n'y aura aucune enquête, ce n'est qu'une intox politique afin de taper sur les nerfs de Bachar el-Assad. Regardez les bulletins d'informations, on dit constamment que Bachar el-Assad a utilisé des armes chimiques », a déclaré Oleg Glazounov à Sputnik.
L'expert militaire russe Vladimir Bogatyrev estime de son côté que « plus la situation en Syrie progresse vers la paix, plus de telles accusations seront fréquentes ».
L'opposition syrienne a accusé mardi le gouvernement de Bachar el-Assad d'avoir mené à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, une attaque « chimique ». Donald Trump a aussi imputé l'attaque au gouvernement du président syrien Bachar el-Assad.
Damas a pour sa part démenti toutes les accusations en raison de leur caractère infondé.
Moscou a aussi déclaré ne pas être concerné par les accusations. Selon le ministère russe de la Défense, « aucune frappe aérienne n'a été menée par l'aviation russe dans les environs de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib. »
En outre, au lendemain de cette attaque chimique, le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov a annoncé que l'aviation syrienne avait porté des frappes près de la ville de Khan Cheikhoun contre un entrepôt de terroristes où étaient entreposées des armes chimiques, destinées à être livrées en Irak.
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